Dernières actualités avec #prestations sociales


Le Parisien
18 hours ago
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« Je suis atterrée » : associations et bénéficiaires sidérés par le gel des prestations sociales
« C'est déjà impossible pour moi de m'en sortir avec ce que j'ai. » Jacky, 63 ans, traverse la place de la République, à Paris, en pantalon de service. L'employé se rend à la régie de quartier pour sortir les poubelles et nettoyer les locaux, une mission qui lui rapporte 1 100 euros par mois. À peine de quoi payer son loyer de 652 euros et subvenir à ses besoins, malgré le versement de 87 euros d' APL (allocation logement) et de 212 euros de prime d'activité. Alors, quand on lui apprend que le Premier ministre, François Bayrou , envisage de geler ses prestations sociales , dans le cadre d'une année blanche, il fulmine. « Je n'arrive déjà pas à épargner un centime, je ne sais pas comment je peux faire autrement. » Tous les témoins que nous avons rencontrés ont confié être inquiets de ce gel alors que les courses alimentaires ou les loyers augmenteront.


Le Figaro
20 hours ago
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- Le Figaro
Budget 2026 : en quoi consiste l'«année blanche» annoncée par François Bayrou ?
Réservé aux abonnés Le premier ministre espère tirer «7 milliards d'euros» de l'instauration de cette mesure en 2026, sur les 43,8 milliards d'euros d'économies annoncés mardi. Principe, publics touchés, recettes... Le Figaro fait le point sur cette proposition explosive. La rumeur gonflait depuis quelques semaines, et elle s'est confirmée mardi 15 juillet. Lors de sa conférence de presse de présentation de son plan de redressement des finances publiques, le premier ministre François Bayrou a annoncé vouloir mettre en place une «année blanche» en 2026. Tout comme les autres mesures avancées, elle fera l'objet de négociations au Parlement avant son éventuel vote. Principe, personnes concernées, réactions... Le Figaro fait le point sur cette annonce explosive. En quoi consiste une année blanche ? En principe, chaque année, les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, mais aussi le barème de l'impôt sur le revenu ou encore les salaires des fonctionnaires sont revalorisées chaque année, afin de tenir compte de l'inflation. En 2026, ce ne sera pas le cas…


Le Figaro
2 days ago
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«Stop à la dette» : visualisez poste par poste le plan de François Bayrou pour économiser 43,8 milliards d'euros
Suppressions de jours fériés, gel des prestations sociales et coupes dans les effectifs publics : le premier ministre a détaillé son plan d'économies destiné à ramener le déficit français sous la barre des 5% du PIB dès 2026. «Notre dette croît de 5.000 euros chaque seconde», a martelé le premier ministre. Face à cette spirale, François Bayrou a dévoilé un dispositif d'urgence, réparti entre gel des dépenses publiques, limitation des prestations sociales, fiscalité accrue pour les plus hauts revenus et même deux jours fériés supprimés. Le tout dans une logique qu'il veut «juste et collective». Il a ainsi présenté ce mardi 15 juillet un plan d'économies inédit de 43,8 milliards d'euros pour 2026. Un effort supérieur aux 40 milliards initialement prévus, lesté par les 3,5 milliards d'euros de dépenses militaires supplémentaires décidées par l'Élysée. Le Premier ministre mise sur un effort collectif : 4,8 milliards d'euros d'économies sont attendus du gel des dépenses de l'État, dont la suppression de 3.000 postes et le non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois à partir de 2027. Les opérateurs publics contribueront pour leur part à hauteur de 5,2 milliards d'euros d'économies, grâce à un encadrement strict de leurs dépenses et une régulation des dotations. Côté collectivités locales, François Bayrou table sur 5,3 milliards d'euros d'économies. Publicité La maîtrise des dépenses sociales devrait dégager 5,5 milliards d'euros grâce à une révision des affections longue durée, la lutte contre les arrêts maladie jugés «abusifs» et le plafonnement de la progression des dépenses hospitalières. Une «année blanche» sur les prestations sociales, les pensions et le barème des impôts rapporterait 7,1 milliards d'euros, en gelant leur revalorisation face à l'inflation. La lutte contre les fraudes fiscales et sociales doit, quant à elle, générer 2,3 milliards d'euros, avec un projet de loi annoncé à l'automne. Par ailleurs, les réformes structurelles sont évaluées à 1,8 milliard d'euros. Des mesures d'«équité fiscale», telles qu'une contribution de solidarité sur les plus hauts revenus sont censées apporter 4,2 milliards d'euros et le rabot sur les niches fiscales en particulier rapporterait 3,4 milliards d'euros supplémentaires. Enfin, François Bayrou compte sur 4,2 milliards d'euros via la suppression de deux jours fériés, évoquant le lundi de Pâques et le 8 mai, qui augmenterait le temps travaillé.


Le Figaro
2 days ago
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- Le Figaro
Retraites, prestations sociales, impôt sur le revenu... François Bayrou annonce une «année blanche» en 2026
Les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, seront gelées et ne seront pas revalorisées au niveau de l'inflation, a précisé le premier ministre ce mardi, durant sa conférence de presse de présentation de son plan de redressement des finances publiques. Vers une «année blanche» en 2026. Lors de sa conférence de presse de présentation de son plan de redressement des finances publiques ce mardi, François Bayrou a annoncé un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites en 2026 afin de limiter la progression des dépenses de «7 milliards d'euros». «On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celles qu'on avait en 2025», a-t-il indiqué. «L'ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n'y aura pas d'exception», a-t-il ajouté. Publicité «Les barèmes de l'impôt sur le revenu et de la contribution sociale généralisée seront eux aussi maintenus à leur niveau de cette année», a-t-il encore précisé.


Le Parisien
2 days ago
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- Le Parisien
Prestations sociales, retraites... François Bayrou confirme une « année blanche » en 2026
C'était l' une des pistes envisagées par le Premier ministre pour réaliser 43,8 milliards d'euros d'économies et ramener le déficit public à 4,6 %. Lors de la présentation de son plan pour le futur budget ce mardi 15 juillet, François Bayrou a annoncé « une année blanche » pour 2026. Concrètement, cela signifie que l'ensemble des prestations sociales (RSA, APL, prime d'activité, allocations chômage, retraites…) ne seront pas augmentées au niveau de l'inflation. Cela vise à ne pas « dépenser plus en 2026 qu'en 2025 » et signifie que les « prestations sociales n'augmenteront plus ». Les retraites n'augmenteront pas non plus, mais ne baisseront pas. « La règle, c'est pas plus mais pas moins. » De même, en 2026, « il n'y aura pas de revalorisation générale ou catégorielle dans les ministères ». L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a évalué un gel de l'ensemble des prestations sociales. « Ça permet de dégager à peu près 6 milliards d'économie, on est assez loin des 40 », expliquait plus tôt dans la journée sur France Info, l'économiste Pierre Madec, de l'OFCE. Il poursuivait : « En euros, les plus riches devraient contribuer plus, les retraités aisés mis plus à contribution mais en proportion du revenu, ce sont les ménages les plus pauvres » qui seraient les plus touchés. Selon l' étude , le revenu disponible des 1,3 million de ménages dont la personne de référence est au chômage se réduirait d'environ 120 euros par mois avec le gel des allocations. Cette « année blanche » est loin de faire l'unanimité, chez les politiques et les syndicats. Opposée à cette mesure, la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet a estimé ce mardi matin sur France 2 qu'elle serait « en réalité une année noire pour les travailleuses et les travailleurs, pour les services publics » puisque cela « appauvrirait les Français ». Avec une année blanche, cela signifie « que toutes et tous nous perdrions en pouvoir d'achat », ajoutait-elle. Le coordinateur de LFI Manuel Bompard estimait qu'il s'agissait d'« une très mauvaise solution ». « Ce ne serait pas une année blanche, mais une année rouge pour les Français », reprochait-il. Avant d'ajouter : « Si vous gelez l'ensemble des prestations sociales, des pensions de retraite, ce sont des mesures qui vont avoir deux fois plus d'impact pour les 10 % des plus pauvres que pour 10 % des plus riches. Celles et ceux qui en ont le plus besoin pour vivre vont être le plus confrontés à l'effort ».